Octobre 2013 - Un papier qui vous rapportera L’actualité nous rapporte presque tous les jours des problématiques de salubrité, incidents mécaniques, des cas de négligence et procrastination administratives qui sont généralement causés par des carences importantes au niveau de l’entretien et du maintien des actifs du bâtiment. Le Québec, a lui seul, a accumulé plus de 13 milliards de dollars en déficit d’entretien accumulé sur son parc immobilier, tous secteurs confondus. Cela n’est pas le fruit du hasard, car notre culture de gestion immobilière est encore ancrée sur le curatif plutôt que sur le préventif. Pour les gestionnaires et propriétaires qui croient aux bénéfices et la rentabilité de l’approche préventive, il existe un moyen d’exprimer votre changement d’attitude et de culture puis de démontrer au public tous les efforts déployés pour maintenir et préserver le confort des occupants de votre immeuble. Ce moyen est la certification. Oui, il est possible de réaliser une démarche de certification de votre immeuble au niveau de la mécanique du bâtiment. Un tel certificat procure des avantages récurrents face aux surprimes des assurances, aux banques, aux éventuels acheteurs et devient un point de référence ou de repère pour la clientèle occupante. Comment se fait-il ? À la base, un certificat est un document émis par une entreprise ou organisme compétent qui atteste une conformité en vertu des normes et des règles qui régissent certaines pratiques professionnelles. Un certificat symbolise un résultat positif, un statut de performance. Aux yeux de votre clientèle et du public en général, la certification d’un immeuble représente un gage de confort et de contrôle des risques. Il représente aussi le bilan du travail accompli avec rigueur et assiduité par la direction pour atteindre le niveau de maitrise en gestion et maintien des actifs mécaniques. Une démarche de certification a pour but de valider annuellement la gestion théorique (documents) versus la gestion pratique (terrain). Pour qu’un certificat soit émis, il est nécessaire que les critères de certification correspondent à des compétences spécifiques au niveau des points de contrôles des entretiens et des mesures de prévention des actifs en vue d’allonger leur durée de vie utile. La certification d’un immeuble peut se faire sur une période de 3 à 6 mois et représente un investissement de quelques milliers de dollars. Ce type de certification ne devrait pas être considéré comme une dépense d’exploitation comme les autres. Dans les faits, le coût de certification sera recouvert plusieurs fois par des économies tangibles (assurances, énergie, etc.) et intangibles (confort, image, satisfaction de vos occupants, taux d’occupation, etc.) Je connais une méthodologie de travail en gestion et maintien des actifs mécaniques que l’on appelle INVENSEE. La finalité de cette méthode est préserver l’état des équipements le plus près de leur état d’origine. Ainsi, pour les gestionnaires et propriétaires. La méthodologie INVENSEE permet, à moyen et long termes, de générer une plus-value à l’immeuble au niveau des actifs mécaniques par l’entretien préventif continu. Puisque la méthode INVENSEE a fait ses preuves au cours des années. Bientôt un service de certification d’immeuble pour la mécanique du bâtiment. L’importance de ce type de certificat est que vous prouvez aux gens que vous avez pris les moyens en acceptant de vous documenter, de comprendre, d’agir, de maintenir et de publier. En agissant ainsi, vous dégagez de la confiance, de la sécurité et démontrez que vous êtes en contrôle de votre immeuble face à vos occupants, les assurances, les banques, les entreprises de services et les futurs acheteurs et/ou investisseurs. Comme nous venons de le démontrer, on peut changer l’image d’un immeuble et faire connaître la culture d’entreprise de son propriétaire sur le marché. L’occurrence d’un certificat en mécanique du bâtiment dans le lobby de l’immeuble sera un témoignage concret pour vos occupants et visiteurs. Comme nous disons souvent chez nous, savoir rapporte gro$. |
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